Le dernier bilan communiqué par le ministère de la Santé libanais est lourd. Une frappe israélienne sur le quartier de Jnah, situé à proximité de l’hôpital Rafic Hariri, a tué 13 personnes, parmi lesquelles un enfant, et blessé 57 autres. Dix-sept blessés ont dû être hospitalisés, et sept d'entre eux sont dans un état critique. L’hôpital, bien que légèrement endommagé, a continué de fonctionner, selon des témoins sur place.
Sur le site de l’attaque, les secouristes poursuivent leurs recherches dans les ruines des bâtiments effondrés, à la recherche de survivants. Une scène poignante a marqué les opérations de sauvetage : la sonnerie d’un téléphone portable provenant des décombres, rappelant la présence d’éventuelles victimes encore ensevelies.
Cette frappe intervient alors qu’Israël a intensifié son offensive contre le Hezbollah, avec environ 300 cibles frappées au Liban en 24 heures, selon l’armée israélienne. L'offensive a visé des infrastructures militaires et financières du groupe pro-iranien, renforçant la pression sur la région.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a fermement condamné les « dégâts considérables » causés aux installations civiles libanaises lors de ces bombardements. Depuis le 23 septembre, début de l’escalade des frappes israéliennes, le Liban déplore la mort d’au moins 1.489 personnes, selon un décompte basé sur des chiffres officiels. Une situation qui inquiète de plus en plus la communauté internationale.